La grande question de la semaine : Aimez-vous votre travail ?

tewoz 6 novembre 2012 8

Comme quoi la vie est bien faite, qu’est-ce que j’ai reçu dans ma boite mail ce matin ? Un formidable sondage envoyé par la Direction des Etudes et de la Recherche (avec majuscules), que dis-je un sondage, une « Grande Enquête » (toujours avec majuscules, c’est dire l’importance de la chose) sur les Français et leur Travail.

sondage_aimez_vous_votre_travail

Me voilà donc potentielle voix dans la définition de la relation qu’entretiennent les Français avec leur employeur. J’en suis tout fébrile, tant de puissance entre mes petits doigts !

Alors autant le dire tout de suite, ce mail est parti direct à la benne, parce que ce n’est rien de plus qu’une pub détournée pour m’envoyer tout un tas d’autres mails à la noix dont je n’ai que faire.

D’ailleurs leurs intentions sont des plus claires puisqu’exposées dans le corps de ce fameux mail :
« vos réponses nous permettrons de vous envoyer les messages correspondants le mieux à vos attentes »
A bon ? Et si je vous dis que mes attentes c’est la retraite et / ou la richesse, et que vos mails je n’en veux pas sauf s’ils servent à m’annoncer les multiples virements bancaire que vous allez me faire sans aucune contrepartie. C’est possible ça ?

C’est d’ailleurs dommage parce que moi j’en aurai eu des choses à dire sur mes relations avec mon employeur et avec mon métier. Sur les conditions dans lesquelles je travaille, la joie des heures sup’ à l’œil, les absences répétées d’augmentation parce que « vous comprenez, c’est la crise, il faut se serrer la ceinture en attendant des jours meilleurs », les décisions unilatérales et plus politiques que cohérentes, etc, etc.

Si seulement j’avais eu la certitude que ces remarques auraient pu servir à quelque chose ou à quelqu’un. Pas forcément à moi d’ailleurs, je suis tellement plein de bonté que j’aurai même accepté de répondre pour que les générations futures en profitent.

Mais non, ces remarques je les garderai pour moi, le mail est dans la boite spam, bien au chaud avec les propositions indécentes, les promesses de richesse, les vieux amis qui m’ont enfin retrouvé mais dont je n’ai jamais entendu parler, et les relances de mon banquier…

Et de toute façon, il me semble que le problème est plus complexe que « aimez vous votre boulot ? », il faudrait y ajouter une once de « aimez vous les conditions dans lesquelles vous le faites », et peut être un soupçon de « que pensez vous de la manière dont est valorisé votre travail ».

Sinon, vous, vous l’aimez votre travail ?

8 commentaires »

  1. Kim 7 novembre 2012 a 21 h 40 min -

    Non ! par exemple aujourd’hui je me suis pris un « gentil tir » parce que je partais à 18h, l’heure normale finalement, car il parait que ça démotive ceux qui partent à 20h .

  2. tewoz 7 novembre 2012 a 23 h 49 min -

    Kim> ah mais si ton prends ton après midi aussi, faut pas se plaindre après…

    😉

    Je traiterai un jour prochain ce sujet epineux…

  3. Philgreff 8 novembre 2012 a 20 h 49 min -

    ça fait un an que j’ai abandonné mon travail… Baaaaaahhhhhhh…

  4. tewoz 8 novembre 2012 a 23 h 05 min -

    Philgreff> tu rates des choses tellement formidables…

  5. Monom 15 novembre 2012 a 10 h 42 min -

    Je voulais mettre un commentaire… bah je le ferai demain.

  6. tewoz 15 novembre 2012 a 11 h 00 min -

    Monom> vivement demain… 😉

  7. Cédric DEBACQ@Infographiste Lyon 22 novembre 2012 a 8 h 37 min -

    Aujourd’hui, je peux le dire haut et fort je kiff mon travail et oui cela est possible comment ?

    Je suis mon propre boss, personne au dessus ou en dessous de moi quoi que peut être les clients ^^

    Après 15 années dans le monde du salarié, aujourd’hui je me sens libre de faire ce que j’aime faire, même si avant en tant que salarié je respecter mon travail 🙂 sauf les collègues ou parton super méga chiant … Je suis sur que vous en connaissez aussi 🙂

  8. tewoz 22 novembre 2012 a 14 h 40 min -

    Cedric> ahhh mais si tu es ton propre patron tu triches!! J’ai fait ça pendant 2 ans 1/2, moi aussi j’aimais mon travail, mon patron (moi), mes collègues (moi)… Sauf que je ne gagnais pas assez d’argent pour vivre, d’ou retour en CDI et tous les bonheurs qui en découlent…